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MALI: Dioncounda Traoré président par intérim

Ils ont décidé de céder à la CEDEAO!

Un accord cadre a été signé entre la junte malienne et la CEDEAO

Au camp de Kati, le chef de la junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a déclaré qu’il relançait le procesus constitutionnel de manière à ce que le président de l’Assemblée nationale, Dioncoundé Traoré, devienne le nouveau chef de l’Etat malien par intérim.
Une décision qui intervient au terme de la signature d’un accord-cadre entre les putschistes et la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), qui menace de recourir à la force pour préserver l’intégrité territoriale du Mali.
«Nous sommes parvenus à un accord qui permettra dans les heures et les jours à venir de mettre effectivement en place les organes prévus par la Constitution et qui fonctionneront de manière régulière», a annoncé le ministre burkinabè des Affaires étrangère, Djibrill Bassolè, au nom de la CEDEAO.
Il s’exprimait après la lecture par le chef de la junte malienne, le capitaine Amadou Sanogo, de l’intégralité de «l’accord-cadre» de 5 pages prévoyant un président intérimaire en la personne du président de l’Assemblée nationale, un Premier ministre et un gouvernement de transition ainsi qu’une future loi d’amnistie pour les putschistes.
Des mesures législatives d’accompagnement de la transition, incluant une loi d’amnistie générale au profit des membres du CNRDRE (junte) et de leurs associés sont également prévues, ainsi que la levée des sanctions de la Cedeao.
«Le président Alassane Dramane Ouattara nous a informé que, immédiatement, il fera prendre les dispositions nécessaires pour que les sanctions qui avaient été adoptées contre le Mali  soient levées», a déclaré Djibrill Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, à l’antenne de la télévision publique ORTM.
Quelques instants avant la déclaration du chef de la junte malienne, la Cedeao a vait publié un communiqué menaçant de recourir à la force contre la rébellion touarègue du MNLA qui a déclaré unilatéralement l’indépendance du Nord Mali sous le nom d’Azawad.
La Commission de l’organisation ouest-africaine « rappelle à tous les groupes armés du Nord du Mali que le Mali est «un et indivisible» et qu’elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, «pour assurer son intégrité territoriale».

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