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FESPAM 2013: 9ème édition du Festival Panafricain de la Musique, à Brazza

Bras à bras… à Brazza!

Brazzaville s’est revêtue de ses plus beaux atours afin de célébrer dignement le panafricanisme musical. Le FESPAM (Festival Panafricain de Musique) a lieu tous les deux ans.. 11 lieux, près de 70 spectacles avec des artistes du continent et de la diaspora africaine.

altBrazza s’est revêtue de ses plus beaux atours afin de célébrer dignement le panafricanisme musical. Avec une programmation de choix: Yvonne Chaka Chaka (Afrique du Sud), Werrason (RD Congo), Roga-Roga (Congo-Brazza), Bana C4 (France), Lucy’s Band (Ethiopie) et P-Square (Nigeria), une foule en délire a été rythmée au son des musiques des quatre coins de l’Afrique. Retour sur une cérémonie d’ouverture haut en couleur .

Son, lumière et émotions étaient au rendez-vous, samedi 13 juillet pour l’ouverture du FESPAM. En effet, au-delà de l’affiche alléchante planait le souvenir des morts de la précédente édition. Le maire de Brazzaville, Hugues Ngolondele, puis le Ministre de la Culture et des Arts, Jean-Claude Ngakosso, ont évoqué ces douloureux événements et ont rendu hommage aux disparus du 9 juillet 2011.

La Directrice Générale de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, La Science et la Culture), Irina Bologova, a salué la tenue du FESPAM et, en quelques mots en « lingala », a remercié le peuple congolais pour sa créativité artistique et son soutien au développement des expressions culturelles. Sous un tonnerre d’applaudissements, le Président de la République, Denis Sassou Nguessou, a décoré les lauréats du Prix FESPAM 2013 et a ouvert solennellement la 9ème édition du FESPAM.

Illustrant la thématique de l’émergence, le groupe de danse « Yazz » a offert un spectacle de bonne facture. Encadré par deux écrans géants montrant les différentes facettes de l’Afrique, les danseurs ont exprimé la diversité culturelle du continent noir.

Ensuite, Yvonne Chaka Chaka, icône de l’Afrique qui résiste, a entonné ses classiques. «Amazing man», chanson dédiée à Mandela, a été le clou de son spectacle. Mbilia Belle, Tshala Muana et Felix Wazekwa sont venus la rejoindre sur scène pour se déhancher au pas d’un mutuashi effréné.

Werrason, le roi de la forêt, a embrasé le stade Felix Eboué. Avec une vingtaine de danseurs, l’artiste a distillé ses chansons au grand plaisir des mélomanes présents et des téléspectateurs qui regardaient le spectacle en direct sur plusieurs chaînes nationales et internationales. Pour son show des danseurs acrobates en T-shirt rouge et blanc et jogging noir exécutaient des figures ponctuées par les applaudissements du public. En quelques notes de musique, Werrason a fait du stade Eboué son royaume le temps d’une soirée.

Quand le chanteur se taisait laissant la foule face à la mélodie, le public entonnait en chœur les chansons avec une précision qui ravirait plus d’un parolier. Dans le ciel de Brazzaville, Werrason a inscrit les lettres de noblesse de la musique congolaise.

«To bebisa mbala moko» a été le cri de guerre de Roga Roga auquel le public a répondu par une clameur fervente. L’artiste a exécuté des pas de danse bien connu des mélomanes, fait chanter ses atalaku notamment « Etats-Unis, Zacharo,… » . Il a entamé plus d’un dialogue avec une foule chaleureuse, enthousiaste et grand connaisseur des morceaux de l’artiste. Extra musica a fait danser son public.

Les nigerians Paul et Peter du groupe P-Square ont clôturé le concert d’ouverture du FESPAM.

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