in

8 MARS: Journée mondiale de la femme!

Célébrons les femmes!

Malgré l’affirmation politique de certaines femmes, à l’instar d’Angela Davis, Simone Weil, Aung San Suu Kyi, Catherine Samba-Panza, présidente de la transition de la Centrafrique, Loulia Timochenko, égérie de la révolution orange en Ukraine aujourd’hui, les femmes continuent de souffrir.

altMalgré l’affirmation politique de certaines femmes, à l’instar d’Angela Davis, Simone Weil, Aung San Suu Kyi, Catherine Samba-Panza, présidente de la transition de la Centrafrique, Ioulia Timochenko, égérie de la révolution orange en Ukraine aujourd’hui, les femmes continuent de souffrir.

Que de chemin parcouru depuis, car il faut l’admettre: l’égalité tant prônée est loin d’être établie. Aujourd’hui encore, des millions de femmes se voient refuser leurs droits fondamentaux et n’ont pas accès à l’éducation, aux services de santé, au microcrédit, à la justice et à l’emploi. Et cette même condition féminine est nettement défavorable dans les 3 régions d’Asie du Sud, d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. De manière générale et paradoxale, les plus grands acquis pour les droits des femmes se trouvent être dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, et bien entendu de la politique.

Elles sont plus nombreuses à travailler, à être alphabétisées et à aller à l’université dans des secteurs qui étaient jusque-là réservés aux hommes. Cependant, la violence à leur endroit demeure un des plus grands problèmes qu’elles continuent à affronter et qui devrait captiver l’attention générale et susciter une plus grande mobilisation. La Journée de la femme, qui trouve ses origines dans les mouvements révolutionnaires socialistes européens du début du xxe siècle, doit nous rappeler chaque année que le combat de ces femmes avant-gardistes ne doit pas s’arrêter en si bon chemin.

Ces femmes ordinaires, ouvrières, mères de famille, voyant leurs droits et leurs valeurs ignorés, engagèrent les premières luttes pour l’égalité, la paix et le droit de vote. C’est au cours de la Journée internationale de la femme en 1975 que les Nations unies commencèrent à commémorer la Journée internationale de la femme tous les 8 mars. En décembre 1977, l’Assemblée générale adoptait ainsi une résolution proclamant qu’une « Journée pour les droits de la femme et la paix internationale devait être célébrée par les États membres un jour quelconque de l’année, selon leurs traditions historiques et nationales ».

C’est ainsi que même la France de François Mitterrand accorda un statut officiel à la Journée de la femme, le 8 mars 1982. Si en 2009, les Nations unies avaient dédié cette journée à la lutte contre les violences faites aux femmes, thème récurrent et toujours d’actualité, en 2010 il s’est agi de la situation des femmes déplacées lors de conflits armés. En 2012, on incitait à «l’autonomisation des femmes rurales et donc à l’éradication de la faim et de la pauvreté». Cette année, nous célébrons la femme en clamant haut et fort que son «égalité, c’est le progrès pour toutes et tous».

Certains hommes ont exprimé à travers des pensées symboliques la place qui revient à la femme. Peut-être devrions-nous tous nous mobiliser et comme eux démontrer notre solidarité?

«La femme est l’avenir de l’homme»: Louis Aragon.

«L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain»: Stendhal.

Ou encore « Femmes, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde»: Léon Tolstoï.

Mais encore plus expressive est cette pensée de Gandhi, pour qui «appeler les femmes le sexe faible est une diffamation, c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes».

Alors en choeur, souhaitons aux femmes une excellente journée, porteuse d’espérances et de progrès.

MALTE: La Vallette vend la nationalité maltaise à 650.000 Euros!

FEMME EN… MARS!