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8 MARS: Journée internationale de la femme

 

La Croix-Rouge Internationale: «Aider les femmes à se prendre en charge».

Bien que les personnes qui disparaissent dans le cadre d’un conflit armé soient dans leur grande majorité des hommes, les mères, épouses et autres femmes membres de la famille des personnes disparues ne sont pas épargnées par la souffrance et doivent souvent affronter de dures épreuves.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le Comité international de la Croix-Rouge lance un appel à de nouvelles actions visant à aider ces femmes dont les besoins spécifiques doivent être pris en compte pour leur permettre de retrouver dignité et espoir, tout en insistant sur la responsabilité des parties à un conflit de rechercher les personnes portées disparues et d’informer les familles.

«Dans le monde entier, les femmes montrent une capacité extraordinaire à surmonter les épreuves et à prendre leur destin en main», explique Maria-Teresa Garrido Otoya, conseillère Femmes et guerre au CICR.

«Elles saisissent la moindre opportunité pour trouver de nouveaux moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille».

Au-delà de l’angoisse dans laquelle elles vivent du fait qu’elles ignorent ce qu’il est advenu de leur mari, de leur fils ou d’un autre membre de la famille, les femmes et les jeunes filles qui sont dans cette situation sont souvent confrontées à des difficultés pratiques accablantes.

Dans de nombreux cas, la personne disparue était le soutien de famille et ces femmes doivent alors lutter pour subvenir à des besoins essentiels tels que de la nourriture pour la famille et une éducation pour les enfants.

«Elles rencontrent également des problèmes juridiques et administratifs quand elles veulent par exemple récupérer des biens appartenant à leur mari ou faire valoir leur droit à une aide publique pour alléger les difficultés financières de la famille, explique Maria-Teresa Garrido Otoya.

De plus, elles sont souvent stigmatisées au sein de leur communauté. Du fait, par exemple, qu’elles ignorent si leur mari est vivant ou mort, beaucoup ne se comportent pas comme des veuves et n’en portent pas le deuil. leur communauté ne parvient pas à comprendre leur comportement et elles n’ont personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide.

Le CICR s’efforce de fournir divers types d’aides afin de répondre aux besoins spécifiques des femmes dont des proches sont portés disparus.

 

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