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COTE D’IVOIRE – BURKINA FASO: III° Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) – 19 accords bilatéraux

La tactique du tic-TAC?  

Les travaux de la 3e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire se sont tenus, le 30 juillet 2013 à la Fondation Félix-Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, en présence des présidents ivoirien, Alassane Ouattara et burkinabè, Blaise Compaoré.

altLes gouvernements des deux pays, dirigés par les Premiers ministres, Daniel Kablan Duncan et Beyon Luc Adolphe Tiao, étaient aussi de la partie. 19 projets d’accords ont été paraphés par les deux exécutifs.

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso veulent davantage de croissance, de développement et de bien-être pour leurs populations respectives. C’est dans cette perspective que, sous la houlette des présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré, 19 projets d’accords ont été paraphés, mardi 30 juillet 2013, au cours de la 3e conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre les deux pays.

Ces accords concernent plusieurs domaines: les infrastructures routières, ferroviaires et aériennes, l’énergie, la libre circulation des personnes et des biens, la lutte contre la traite transfrontalière des enfants, la communication, les postes et télécommunications, le foncier rural, les ressources animales, halieutiques et l’eau. Ces accords concernent également l’emploi, la jeunesse, la culture, l’éducation, la recherche… .

«Ces résultats sont à la hauteur de l’exemplarité des liens de fraternité qui lient nos deux Etats», a déclaré le président ivoirien à la clôture des travaux, pour qui, ce sommet est le témoignage éloquent du niveau de santé et de prospective de la coopération bilatérale, et le bilan est «largement positif». Qui plus est, le président du Faso s’est félicité de la qualité des travaux de la conférence.

Cette présente conférence au sommet, a-t-il indiqué, a permis d’apprécier les progrès accomplis dans leur volonté commune de réaliser, entre les deux pays et les deux peuples, des relations d’amitié et de fraternité spécifiques.

Pour le président Blaise Compaoré, il s’est agi « de dégager, à travers de nouveaux accords, d’heureuses perspectives pour le bien-être de nos vaillantes populations« . Lors de l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations de la 2e conférence au sommet tenue à Ouagadougou, le 18 novembre 2011, les gouvernements des deux pays ont noté, avec satisfaction, les avancées positives.

Concernant les dossiers prioritaires comme celui de l’autoroute Ouagadougou- Yamoussoukro, la conférence a apprécié positivement l’état d’avancement des études et l’implication de l’UEMOA et de la Banque africaine de développement (BAD).

Abordant le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement à Tambao, la conférence a relevé des progrès dans les négociations avec un opérateur privé, à travers une concession de service public.

A propos de l’approvisionnement du Burkina Faso en électricité, la conférence a salué les efforts consentis par la Côte d’Ivoire pour respecter ses engagements. Elle a encouragé la poursuite de cet effort en vue d’une satisfaction complète de la demande burkinabè en 2013.

S’agissant du transport des produits pétroliers, la conférence s’est satisfaite de l’avènement de la construction du pipeline Abidjan-Yamoussoukro et a noté l’engagement du Burkina Faso à prendre part au capital de la société en charge du pipeline sur le tronçon restant Bouaké-Ouagadougou.

Au cours de l’ouverture des travaux, les discours ont été ponctués d’acclamations des autorités et des habitants de Yamoussoukro, témoins privilégiés du renforcement des liens fraternels entre les deux pays.

Le président Ouattara a indiqué que le 3ème TAC est la traduction de la volonté commune du Burkina et de la Côte d’Ivoire, de valoriser, dans l’intérêt des populations respectives, les potentialités dont ils regorgent au plan économique, social et culturel.

Pour le président du Faso, Blaise Compaoré, la tenue de la 3e conférence au sommet sur le TAC témoigne de «notre foi partagée en cette vision et de notre ferme volonté d’œuvrer, sans relâche, à sa concrétisation».

Il a précisé que les deux pays ont choisi d’inscrire résolument le Traité dans la perspective de l’intégration sous-régionale. Il a affirmé la détermination des parties burkinabè et ivoirienne de concevoir et mettre en œuvre des politiques de constitution de grands ensembles régionaux, seuls à même de répondre aux nombreuses exigences de la mondialisation, aux défis du développement et du progrès des populations.

Le président Compaoré a rendu hommage à son homologue Ouattara pour son engagement personnel à insuffler un plus grand dynamisme au TAC, facteur déterminant dans l’identification et le ciblage de projets prioritaires pour répondre, à très moyen terme, à l’ambition commune de bâtir une société ivoirienne et burkinabè forte de son intégration et de sa solidarité.

Moins de 3 années après, a rappelé le président du Faso, il est heureux de constater que le président Alassane Ouattara a assuré la mise en place et le fonctionnement normal des institutions républicaines, le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale et le rétablissement de la croissance économique.

«Le Burkina Faso salue ces immenses performances et souhaite la consolidation des acquis réalisés dans l’édification de la Côte d’Ivoire de paix et de prospérité, ainsi que l’intensification des efforts de promotion d’une nation entièrement réconciliée», a déclaré Blaise Compaoré.

Par ailleurs, le président ivoirien a fait remarquer l’évolution positive de la situation au Mali et a salué le leadership affirmé de Blaise Compaoré dans l’instauration du dialogue inclusif entre les acteurs politiques maliens.

« Ce qui a permis à ce pays frère et voisin à tous les deux pays, de tenir, le 28 juillet dernier, le premier tour de sa présidentielle« , a ajouté Alassane Ouattara.

A son tour, le président Compaoré a rappelé les multiples actions du président Ouattara en faveur du retour de la paix au Mali et son soutien constant à la médiation «que j’ai eue l’honneur de conduire au nom de la CEDEAO».

Il fonde l’espoir que cette élection soit une étape décisive du processus de mise en place des institutions légitimes, démocratiques et stables en République du Mali et qu’elle ouvre la voie à des pourparlers inclusifs visant l’établissement de la sécurité et d’une paix définitive.

Le préfet de la région de Yamoussoukro, Augustin Thiam, qui a adressé des mots en langue baoulé au président du Faso et aux participants, s’est réjoui du choix porté sur cette région natale du père de la nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny. Pour lui, ce sommet est la preuve de l’attachement viscéral des deux chefs d’Etat au bien-être de leurs populations, en toutes circonstances.

«Aujourd’hui, nul ne se hasarderait à affirmer que la coopération ivoiro-burkinabè est un effet de mode. En effet, pour qui connaît la politique de ces deux pays, leurs relations sont naturelles et reposent sur une histoire et un destin communs», a-t-il soutenu, relevant que lorsque la Côte d’Ivoire «a pris feu, au lendemain des élections, les sapeurs-pompiers sont venus du Burkina Faso avec le très discret et efficace président du Faso. Le président Compaoré, a  fait partie des personnalités qui ont lutté contre la chute et la dislocation de la Côte d’Ivoire».

Le président Alassane Ouattara a ajouté ceci à l’endroit de Blaise Compaoré: «Nous nous souviendrons toujours de votre grande contribution à l’évolution du processus politique et à l’instauration de la paix dans notre pays».

Avant de se quitter, les deux délégations ont convenu de tenir la 4e conférence au Sommet, en juillet 2014, au Burkina Faso.

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